Thème : Recherche
Recherche : l’École dans le Top 500 mondial
Belle performance pour MINES ParisTech, dans le Top 500 mondial, et qui figure au nombre des 20 meilleurs établissements d'enseignement supérieur français.
Publié chaque année au mois d'août, depuis 2003, le classement des 500 meilleures universités mondiales, établi par l’Université Jiao Tong de Shanghaï fait apparaître la France au 6e rang mondial, avec 20 établissements classés. MINES ParisTech, dans la tranche des 401-500 meilleures "universités" mondiales, figure au nombre des 20 meilleurs établissements français, tout comme l'École polytechnique.
> Pour en savoir +: lire l'article de Sciences et Avenir
Les critères d'évaluation du classement de Shanghaï Le classement de Shanghaï ou Academic Ranking of World Universities (ARWU) recense :
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MINES ParisTech, un établissement fameux pour sa recherche
Ce classement qui se concentre sur les performances de la recherche, sans prendre en compte la qualité de l'enseignement, met en relief l'intense activité menée par nos chercheurs.
À MINES ParisTech, c'est le partenariat étroit avec le monde de l'entreprise qui est le moteur de nombreuses avancées scientifiques. Le MINES ParisTech Research Day qui s'est tenu le 6 juin dernier, témoigne de cette dynamique. Chercheurs confirmés, jeunes créateurs de start-up, doctorants ont ainsi échangé avec des industriels et des business angels…
Retour en images sur cet événement :
« En attendant les robots, enquête sur le travail du click » avec Antonio A. CASILLI Sociologue, Maitre de Conférences Télécom Paris
Prix Maurice Allais de Science économique 2017
La cérémonie de remise du Prix Maurice Allais de Science économique 2017, décerné par la Fondation Maurice Allais, sous égide de la Fondation ParisTech, a eu lieu le 19 mai à MINES ParisTech.
La lauréate, Hélène Rey
Le Prix Maurice Allais a été décerné en 2017 à Hélène Rey, économiste française titulaire de la chaire Lord Raj Bagri de la London Business School, pour son article intitulé « Dilemma not Trilemma : The Global Financial Cycle and Monetary Policy Independence », publié dans Federal Reserve Bank of Kansas City, Proceedings – Economic Policy Symposium – Jackson Hole, 2013.
Hélène Rey y souligne que les études empiriques ne montrent guère les effets positifs de la libre circulation des capitaux, mais plutôt que cette libre circulation perturbe à la fois les politiques monétaires des pays et les marchés d’actifs financiers. Elle en déduit qu’il est préférable de règlementer les flux de capitaux à court terme pour rendre aux politiques monétaires leurs autonomies.
Trois économistes italiens nominés
Trois économistes de nationalité italienne ont également été distingués par la Fondation Maurice Allais, en qualité de nominés, pour leur article intitulé « Ambiguity Aversion, Robustness, and the Variational Representation of Preferences », publié en 2006 dans Econometrica :
- Fabio Maccheroni, Professeur au Département des Sciences de la décision de l’Université Bocconi de Milan ;
- Massimo Marinacci, Professeur titulaire de la chaire AXA-Bocconi au Département des Sciences de la décision de l’Université Bocconi de Milan ;
- Aldo Rustichini, Professeur au Département d’Économie de l’Université du Minnesota.
> Découvrez quelques instantanés de cette cérémonie
Le Prix Maurice Allais,
Prix Nobel d’économie en 1988, Maurice Allais a été Professeur à l’École Nationale Supérieure des Mines de Paris (aujourd’hui dénommée MINES ParisTech) pendant plus de quarante ans, de 1944 à 1988. > En savoir plus sur la Fondation Maurice Allais |
Nadia Maïzi : « 2050 se façonne aujourd’hui »
Quelles énergies dans le monde pour 2050 ?
Nadia Maïzi, directrice du Centre de mathématiques appliquées de MINES ParisTech livre une vision panoramique des tendances de la consommation d'énergie dans le monde.
Elle démontre que « ce qui conditionne le monde dans lequel nous serons est bien plus engagé que ce que l’on croit ».
Ainsi, les infrastructures que l'on met en place en divers endroits du globe – par ex : Viaduc de Millau, en France, tour Burj Khalifa, à Dubaï ou gratte-ciels en bois imaginés par des architectes suédois – posent « la question des modes de vie, et au-delà, des comportements, qui seront au cœur des futurs enjeux énergétiques».
Les derniers débats sur le changement climatique ont confirmé que « les orientations sociales et leurs conséquences environnementales sont indissociables ». Pourtant on n'en tire guère de leçon et l'année 2017 est à la démesure : « modes de vie et d’organisation sociale semblent engagés, pour les prochaines décennies, dans le prolongement de ce que nous connaissons et dans une conscience indifférente de la question climatique » (…)
Parole de philosophe
Pour éclairer sa vision de l'avenir, Nadia Maïzi en appelle au philosophe Gaston Berger, inventeur du terme "prospective" (qui signifie étude des futurs possibles).
« Mais 2018 pourrait éclairer d’autres options, si une prise de conscience nous conduisait à remettre en question radicalement, collectivement et mondialement, nos modes de vie, à définir nos aspirations pour élaborer une autre destinée car « si, comme les individus, les sociétés sont fréquemment déçues, c'est qu'on leur offre ce qu'elles demandent et non ce qu'elles désirent véritablement, sans savoir l'exprimer de façon adéquate » (Gaston Berger)
> Pour aller plus loin :
La chaire Modélisation prospective au service du développement durable a vocation à faciliter la prise de décision à partir de scénarios d'avenirs possibles portant sur des questions de politiques énergie et climat, de développement industriel et de choix technologiques.
La conception innovante : un atout pour l’industrie du futur
Cette journée est organisée par la chaire Théorie et méthodes de la conception innovante (TMCI) de MINES ParisTech
Lieu : MINES ParisTech – 60, bd St-Michel – Paris (9h-18h)
Inscription avant le 9 juin
Contact : Stéphanie Brunet

Un Musée de minéralogie, pour quoi faire ?
Didier Nectoux, directeur du Musée de Minéralogie de MINES ParisTech, animera la 120e conférence de l'association ABC MINES
C’est à la Renaissance, puis plus tard, durant le siècle des Lumières, que les collections de paléontologie et de minéralogie prennent toute leur importance au sein des cabinets de curiosités. Elles sont le support de discussions, d’études et de recherches.
Quand Écoles et Universités se penchent sur les sciences de la terre, elles deviennent un support pédagogique pour les étudiants. Présentées dans les musées, on pourrait croire que les collections ne joueraient plus que le rôle de fenêtre sur le passé, illustration souvent jugée encombrante de l’histoire des sciences et réservée à quelques naturalistes et collectionneurs nostalgiques.
De fait, les dernières décennies du XXe ont conduit à la remise en cause du bien-fondé de la conservation des collections de géologie. Bon nombre d’entre elles ont connu relégation dans les réserves des musées, quand ce n’était pas la pure et simple mise en décharge.
Un regain d'intérêt scientifique
Mais depuis quelques années on voit émerger des projets de réhabilitation et de valorisation de ce patrimoine à travers des expositions, des animations destinées au grand public.
Les grands thèmes de débats sociétaux peuvent être illustrés par les échantillons. À titre d’exemple : collection de paléontologie et réflexions sur les crises de la biodiversité ; collections de minéralogie et réflexions sur les enjeux géostratégiques, économiques, environnementaux liés aux matières premières minérales.
Un regain d’intérêt scientifique voit aussi le jour. Nombre de découvertes récentes se sont faites lors de l’inventaire et du réexamen de ces collections.
Cette conférence sera l’occasion de faire un point sur ces nouvelles perspectives, de faire le bilan des actions qui ont déjà été menées au Musée de Minéralogie de MINES ParisTech.
Lieu : MINES ParisTech – 60, bd. St-Michel – Paris (17h30)
Entrée contrôlée : les participants non membres d’ABC Mines doivent s’inscrire auprès de Michel Duchêne