La FNEGE, qui célèbre cette année ses 50 ans, organise la semaine du management qui est l’occasion de récompenser les meilleurs travaux en gestion toutes spécialités confondues. Ces prix reconnaissent la valeur académique des travaux menés mais aussi leurs contributions socio-économiques.

C’est ainsi qu’en présence de la Ministre du travail et de 1650 invités du monde de l’entreprise, des universités et de la presse, trois jeunes chercheurs du Centre de gestion scientifique (CGS MINES ParisTech) ont été mis à l’honneur le 23 mai 2018.

Le prix du livre de recherche revient à Kevin Levillain, doublement primé par la FNEGE et par Consult'in-Syntec pour son livre paru chez Vuibert sur les entreprises à mission. Cet Ouvrage est issu des travaux de sa thèse encadrés par Blanche Segrestin et Armand Hatchuel.

Helen Micheaux, prix de la thèse transversale pour Le retour du commun au coeur de l'action collective: le cas de la responsabilité élargie du producteur comme processus de responsabilisation et de co-régulation.
(dir. de thèse, Franck Aggeri)

Benjamin Cabanes, prix de la thèse baromètre (thèse avec meilleure contribution managériale), pour Modéliser l'émergence de l'expertise et sa gouvernance dans les entreprises innovantes : des communautés aux sociétés proto-épistémiques d'experts.
(dir. de thèse, Pascal Le Masson et Benoît Weil)

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MINES ParisTech célèbre la Journée nationale de la Résistance par une exposition illustrant l'action des ses élèves et ingénieurs au service de la France.
À voir à la Mairie du 6^e arrondissement de Paris, jusqu'au 7 juin 2018.

Sollicitée par le Souvenir français en janvier 2018, MINES ParisTech a relevé le défi de monter, en quelques mois, une exposition sur l'École des mines de Paris de 1939 à 1945. Intitulée Engagment et Résistance, celle-ci met en valeur, à travers une série de portraits, l'action des élèves et des ingénieurs des mines qui se sont illustrés au service de la France.

Inaugurée par le maire du 6^e arrondissement, Jean-Pierre Lecoq et le directeur de MINES ParisTech, Vincent Laflèche, le dimanche 27 mai lors de la #JournéeNationaleDeLaRésistance, cette exposition a été réalisée par Amélie Dessens, responsable du fonds ancien à la bibliothèque, et Ludovic Bouvier, archiviste de l'École, en collaboration avec Edith Rozier-Robin et Raymond Riquier, présidente et vice-président du comité du 6^e du Souvenir français.

L'École pendant la guerre

Le quotidien de l'École sous la guerre et l'Occupation y est retracé à partir des archives du fonds ancien, à côté d'une série de portraits d'élèves, anciens élèves et personnels de l'École qui se sont engagés dans la Résistance.

Les grands thèmes de l'exposition donnent une idée de sa richesse

• L'École des mines sous l'Occupation
• Être élève pendant la guerre
• S'engager dans les combats
• Portraits de résistants
• Élèves et ingénieurs déportés
• Héros de la Libération

Des documents originaux à la bibliothèque

En complément de cette exposition, des archives et documents originaux sont exposés en salle de lecture de la bibliothèque de MINES ParisTech.

	L'École est en partie réquisitionnée par la Luftwaffe (armée de l'air allemande), dont l'état major est au Sénat, ce qui obligera à des transformations dont les documents anciens conservent la mémoire.
	Le secteur du Sénat, englobant l'École, est l'un des principaux lieux de combat pour la libération de la capitale, le 25 août 1944. Cet épisode est relaté par le témoignage émouvant de la fille du concierge, Monsieur Meunier.

> En savoir plus sur :

• la Journée nationale de la résistance
• la Bibliothèque et le fonds ancien
• cette exposition, contacter Amélie Dessens ou Ludovic Bouvier
   

Rencontre avec Olga Pombo, professeur à l'Université de Lisbonne et Vincent Bontems,  Philosophe au CEA Larsim.

Cette conférence débat est organisée  par la chaire Théorie et méthodes de la conception innovante de  MINES ParisTech et le CEA – LARSIM dans le cadre du projet de recherche PSL "Création, cognition et société".

• Sur inscription, avant le 17 mai 2018, auprès de Stéphanie Brunet

Lieu : MINES ParisTech – 60, bd St-Michel – Paris (18h – 20h30)

Quelle est la mobilité du futur ? En terme de mobilité urbaine beaucoup de défis globaux, nationaux mais aussi locaux sont à prendre en compte.
Nicolas Meilhan membre de l'association les Econoclastes, de l’ASPO est ingénieur consultant chez Frost&Sullivan, spécialiste de l’automobile, de l’énergie ainsi que de la raréfaction des ressources, il viendra nous parler de :

•  L'Analyse de l’évolution du marché du pétrole : impact, implication et limites de notre modèle socio-économique.
• Vers un changement de modèle : la mobilité électrique, quels sont les véritables enjeux ? analyse des technologies existantes. Durabilité du modèle et étude d’impacts
• Quel véhicule pour le futur ?

L'événement est sur inscription à l'adresse suivante : communication@isige.mines-paristech.fr

 

Lieu : MINES ParisTech – 60, bd St-Michel – Paris

Selon Michel Nakhla, professeur au Centre de gestion scientifique (CGS MINES ParisTech) le projet de réforme de la SNCF s'inspire de la libéralisation des chemins de fer allemands. Rappelant le fondement théorique de la fin des monopoles en économie de marché (le Sherman Anti-Trust Act), il présente les situations allemande, britannique et italienne. Ces "modèles" pourraient-ils constituer un exemple pour la France ? La question reste ouverte.

En Europe, la mise en concurrence du transport ferroviaire est pour bientôt : elle sera effective à partir de 2020 pour les grandes lignes et, au plus tard, en 2024 pour les lignes régionales. L’Allemagne, la Grande-Bretagne et l’Italie ont déjà ouvert à la concurrence le transport ferroviaire de voyageur au niveau national et régional, dans le cadre acté par Bruxelles. En France, pour l’instant, la SNCF Mobilité, établissement public industriel et commercial (EPIC), est toujours régie par l’article L2141-1 du Code des transports qui lui octroie le monopole de l’exploitation du transport ferroviaire de personnes sur le réseau ferré national.

Présenté le 14 mars en conseil des ministres, le projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire prévoit de transformer le statut juridique de la SNCF en une société anonyme (SA). Celle-ci demeurerait privée, avec des capitaux publics, tout en gardant un contrôle plus important sur la dette. Un autre changement majeur attendu dans le cadre de cette refonte est la fin du statut des cheminots pour les nouveaux embauchés.

La réforme engagée s’inspire clairement de la libéralisation des chemins de fer allemands. Cette dernière peut-elle constituer un modèle à suivre pour la SNCF ? Existe-t-il d’autres alternatives que l’alignement sur l’exemple allemand pour mener à bien la modernisation de la société de chemins de fer français ?

En finir avec les monopoles historiques : le Sherman Anti‑Trust Act

Le Sherman Anti-Trust Act de 1890 constitua la première décision pour limiter les comportements anticoncurrentiels des entreprises aux USA. Il fut utilisé pour trancher plusieurs affaires, dont la plus célèbre, United States v. Terminal Railroad Association of St. Louis en 1912, a établi les règles interdisant les pratiques concertées et les monopoles restreignant le libre accès aux infrastructures essentielles. Ces dernières sont des infrastructures non duplicables, détenues par une entreprise dominante et dont l’accès est indispensable à d’autres entreprises pour proposer leur activité sur le marché. En 1985, la Cour de justice des communautés européennes s’est appuyée sur cette logique pour exiger l’accessibilité à certaines infrastructures sous monopole affin de permettre des offres concurrentes et une amélioration de la productivité.

> Lire la suite de l'article sur le site de

 En savoir plus sur :

• les travaux de Michel Nakhla
• le CGS MINES ParisTech

Cette conférence a vocation à éclairer un large public sur les politiques et les pratiques concernant les analyses génétiques en droit pénal, afin d’aborder les défis sociétaux en matière de justice, de sécurité et de liberté.

Conférence organisée par :

• Pascal Beauvais (Pr Université Paris Nanterre),
• Florence Bellivier (Pr Université Paris Nanterre),
• Elisabeth Fortis (Pr Université Paris Nanterre),
• Gaëlle Krikorian (Post-doctorante Inserm),
• Christine Noiville (DR CNRS),
• Florence Paterson (IGR Mines ParisTech),
• Vololona Rabeharisoa (Pr PSL Mines ParisTech),
• Joëlle Vailly (DR CNRS, coordinatrice du projet)

Uniquement sur inscription en ligne
Lieu : Institut d’Études Avancées de Paris – Hôtel de Lauzon, 17 quai d’Anjou 75004 Paris (17h30-19h30)

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